TAI YANG & AL propose une articulation poétique entre ondes électromagnétiques et ondes mécaniques, et invite à une prise de conscience sensible de l’univers, où l’humain, poussière d’étoiles, fait partie d’un tout.
Le soleil : cavité résonnante de 1 400 000 km de diamètre. Il génère quantité d’ondes visuelles aux multiples fréquences, ici réinterprétées en musique. Les graves de la basse rencontrent les vibrations du gong, augmentés de pédales d’effet. À l’instar de la boule de gaz en fusion, l’ensemble entre en résonance et libère un drone de textures, timbres et vibrations.
La vidéo explore la frontière entre art et science, avec des outils informatiques qui tentent de décoder l’invisible (le son) et de le traduire en images 3D selon le concept de l’art génératif. Elles sont être à la fois figuratives, ultra-réalistes, texturales et abstraites, et plongent le public dans un magma visuel et un plasma sonore. Si le soleil se donne à voir chaque jour, ici il se donne à entendre, et ce sont les mathématiques qui vont le dévoiler, le reconstruire, puis le transformer au gré des textures sonores. Ainsi, le magma bouillonnant d’énergie peut alors devenir vagues folles d’un océan, montagnes rocheuses d’une exoplanète naissante, forêt foisonnante, vie fourmillante.
Tel un conteur qui pioche des mots des articles scientifiques, des livres, des mythes, de la littérature géologique locale ou encore inventés, le poète emmène le public en promenade dans un cosmos altéré.
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